Exemple 2 : Revues scientifiques et l’utilisation des plantes dans le traitement du syndrome prémenstruel ou de la ménopause
La revue de Kenda M. souligne l’efficacité du gattilier dans le traitement du syndrome prémenstruel. De nombreuses autres plantes, telles que la sauge, le fenugrec, le cumin noir et le trèfle rouge, ont également prouvé leur capacité à atténuer, voire éliminer, certains symptômes de la (pré)ménopause, notamment les bouffées de chaleur (Kargosar, R.).
Exemple 3 : Etudes scientifiques sur le yoga et la méditation
Une étude récente de novembre 2024, conduite par Giridharan S., démontre les bienfaits du yoga et de la méditation sur l’inflammation, le stress oxydatif et la régulation hormonale. Par exemple, la pratique de la méditation pendant 12 minutes par jour a montré, au bout de 8 semaines, une amélioration de 43% de l’activité de la télomérase, ainsi qu’une meilleure santé mentale et des résultats cognitifs bien meilleurs qu’au début de l’expérience.
Ces recherches sont précieuses pour déterminer les dosages, la durée d’utilisation des plantes ou molécules, et les conditions optimales pour des pratiques spécifiques. Elles permettent aux naturopathes de rester informés des avancées scientifiques et de proposer des solutions adaptées aux besoins individuels.
Cependant, mener une étude scientifique demande du temps et des ressources financières importantes. Ce sont principalement les grands laboratoires pharmaceutiques qui investissent massivement dans la recherche, souvent à des fins commerciales. Par conséquent, les études sur les solutions naturelles sont moins fréquentes, ce qui nécessite une vigilance accrue quant aux déclarations de conflits d’intérêts. L’absence d’études sur une plante ne signifie pas nécessairement qu’elle est inefficace. Dans ces cas, le savoir ancestral et l’expérience personnelle restent des références précieuses.